Headhunter : Chapitre 14

Publié le par MaryJ

Aujourd’hui je me réveillai avec un mauvais pressentiment, le même que j’avais depuis quelques jours. Demain il y aura ce fameux duel à mort. Je soupirai tout en me levant, ma gorge se serra en pensant que quelque chose d’important m’échappait. J’avais beau chercher, je ne trouvais pas.

Mais en pensant à ce Matt, ma colère refit surface. Il était le seul obstacle qui m’empêchait d’être normalement avec mon homme.

D’ailleurs en parlant de celui-ci, il devait passer me prendre pour que l’on déjeune ensemble. J’étais contente qu’il daigne enfin me porter un peu plus attention ces derniers temps. J’allais enfin pouvoir lui poser des questions privés, de parler de choses et d’autres, ce que tout couple fait.

Je regardai l’heure… super, juste le temps de m’habiller. Je m’étais endormie tôt hier car trop de questions se bousculaient dans ma tête.

Je m’habillai de noir comme d’habitude et pris le temps en enfilant mon haut d’observer ma marque sur la poitrine. J’avais essayé de prendre des renseignements à la bibliothèque, pas très chaleureuse d’ailleurs, et même auprès de mon homme mais… rien. C’était juste un « tatouage » d’après lui.

Je soupirai, résignée, en faisant glisser le tissu de mon tee-shirt le long de mon torse, faisant disparaître la marque. Elle ne m’avait plus brûlé depuis une semaine, mais j’avais le sentiment que cette douleur reviendrait en force au mauvais moment.

J’entendis toquer à la porte :

_Cassie ?, m’appela-t-il.

_J’arrive mon amour !

Je sortis pour me retrouver face à son beau visage qui m’émouvait toujours autant avec son nez tordu, et ses cicatrices. Il m’embrassa sur mon front, comme d’habitude, je commençais même à m’y faire.

Il me prit le bras et me conduit en silence dans son bureau. Il préférait manger seul ou avec son bras droit. Il esquissa un sourire lorsque nous prenions place et me demanda :

_Prête pour demain ?

J’hochai la tête n’ayant pas vraiment envie de répondre à cette question. Il me tardait juste le moment où je verrai cette vermine nager dans son propre sang que j’aurai moi-même versé. Je commençais à ouvrir la bouche pour lui parler des préparatifs du mariage, mais il me coupa aussitôt :

_Il faudra que tu te reposes, je ne veux que tu sortes de ta chambre qu’au moment venu. Tu sais déjà que cela se passera dans un entrepôt, abandonné, éloigné de la ville.

J’hochai la tête, désirant parler d’autre chose, mais il me coupa encore la parole :

_Une fois qu’il sera mort, reviens de suite, même si c’est le lendemain. Et n’oublie pas, tu ne seras pas en contact avec nous, ces parasites n’ont pas voulu !, dit-il en faisant la grimace.

Je souris, étant d’accord avec lui. Voyant qu’il regardait sa montre, qui cachait en partie sa marque phosphorescente, j’en conclus que ce « repas » allait se terminer. Même si je n’ai pas réussi à avoir la conversation que je voulais avec lui, je parvins enfin à lui poser une question :

_Tu restes avec moi cette nuit ?, lui demandai-je en mode séductrice.

Il sourit en approchant son visage du mien :

_Non, ma beauté j’ai du travail, on ne se verra que demain, avant que tu ne partes pour ta mission.

Mon sourire se fana, détruisant l’espoir qui venait de faire surface. Je soupirai tandis qu’il me déposait un baiser fugace sur la joue.

_Tu peux y aller, va te détendre, me dit-il.

Je me levai, frustrée, et retournai dans ma chambre pour réfléchir à demain, et à ces questions sans réponses.

 

Le lendemain, je me retrouvai devant mon miroir, fatiguée, je n’avais pas beaucoup dormi hier soir. J’étais surtout de très mauvaise humeur, la marque que je portais sur la poitrine m’a réveillée douloureusement ce matin.

Mais ce n’était pas le pire, j’avais toujours ce sentiment qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et cela me nouait l’estomac. Néanmoins j’ai remarqué que, plus le moment de partir approchait, plus ma brûlure s’intensifiait, ce qui m’intriguait au plus haut point.

J’étais en train de m’habiller d’une combinaison noire qui se fermait sur le devant et d’enfiler mes bottes à talon, lorsque l’on frappa à la porte. Sans demander l’identité de la personne je l’autorisais à entrer. Je sentis une main sur mon dos. Je me retournai vivement prête à rabrouer cette personne, mais j’esquissai un sourire en voyant mon homme.

_Tu es prête ? Il faut que tu y ailles maintenant, me dit-il sérieux et légèrement impatient.

_Oui, je prends mes armes et je peux y aller. J’utiliserai quelle voiture ?

_La mienne. Maintenant vas-y.

Je lui souris et je pris mes armes que j’avais déposé sur mon lit, mes deux lames affutées fétiches et je pris en plus des minis couteaux, on ne dirait pas, mais ils peuvent être très pratiques. Juste avant que je ne passe la porte, il me retint par le bras. Je lui fis face et l’observai approcher son visage du mien. C’est alors qu’il déposa légèrement ses lèvres sur les miennes, puis je le senti reculer.

J’ouvris mes yeux. C’était certes un baiser bref et léger, mais c’était le seul que nous ayons « échangé » jusqu’à maintenant. Je restai encore plus frustrée que d’habitude car j’avais été prise sur le fait et je n’ai donc pas pu le savourer.

_A plus tard, ma beauté, me dit-il impassible, puis il sortit.

Son visage n’avait rien exprimé, il n’avait rien ressenti pour ce baiser, enfin si on pouvait appeler cet effleurement un baiser. Je fronçai les sourcils en pensant à sa réaction qui était pour le moins bizarre.

Finalement j’haussai les épaules, il ne voulait sûrement pas me montrer qu’il avait peur. Il me laisse tout de même sa voiture !

Je souris en pensant à son visage qui m’attendrissait à chaque fois.

Je sortis de ma chambre pour me diriger vers le local qui abritait les voitures. Les choses sérieuses allaient enfin commencer !

Je levai les yeux au ciel en voyant la Lamborghini Gallardo de mon homme. Il en fait toujours trop, pensai-je en voyant la protection qui lui avait mise.

Une fois installée au volant, je soufflai un bon coup avant de démarrer. Des frissons de plaisir me traversèrent en entendant le moteur de la voiture. Je sortis du local dans un crissement de pneus et m’engageai sur la route menant en dehors de la ville. Tout cela en deux minutes : heureusement pour moi que la police ne patrouille jamais à cet endroit !

J’ouvrai la fenêtre, laissant mes cheveux flotter au vent. L’air frais de la nuit qui tombait me fit du bien et me calma.

Je souris sadiquement en pensant à ma prochaine victime, je sentais déjà son sang s’écoulait entre mes doigts, les gouttes qui tomberaient sur le sol, formant une marre…

Je soupirai de plaisir en fermant les yeux. Heureusement que j’avais mes sens très développés, je pouvais donc conduire quelques minutes les yeux fermés sans créer d’accident.

En les rouvrant je vis que je n’étais plus qu’à un kilomètre de ma destination. Comme j’en prenais conscience, la brûlure de ma marque me fit extrêmement mal. Je lâchai un juron, tandis que la douleur s’estompait.

Comme l’entrepôt se trouvait à l’orée de la forêt qui s’étendait autour de moi, je décidai pour la pratique de laisser la voiture et de continuer à pieds. Je sortis du véhicule et commençai à marcher vers le bâtiment que je pouvais voir à quelques mètres de l’endroit où je me trouvais.

J’avançai, les sens aux aguets, pour éviter de me faire prendre par surprise. A mesure que j’approchai de l’entrée, la douleur de ma marque refit surface. Merde, cela devenait de plus en plus douloureux !

J’entendis une feuille craquer sous des pas, je me retournai brusquement, examinant la pénombre, les arbres. Je ne distinguai rien, alors j’entrai dans le bâtiment, une fois ma douleur estompée. Je ne voulais pas montrer à l’ennemi ma faiblesse, c’était se jeter dans la gueule du loup !

Je m’avançai, lentement, mes talons foulaient le sol en silence, je serrai mes lames contre moi, prête à bondir. J’arrivai dans la principale salle de l’entrepôt qui était très grande. On ne distinguait pas grand-chose  mais avec ma vue je pouvais voir comme en plein jour. L’intérieur était en piteux état : le sol avait quelques fissures, le plafond aussi, le bâtiment était complètement en ruine ! Les deux seules fenêtres avaient le verre des carreaux brisé. Je remarquai que seul un lustre imposant, qui avait du être magnifique à l’époque, habillait la pièce.

J’avais remarqué en marchant que le sol sonnait creux, cela voulait dire qu’il devait y avoir un sous-sol. J’étais impatiente de commencer à me battre, mais la seule pensée qui me traversait l’esprit en ce moment, fut que ces murs n’allaient pas tenir pendant notre « petit » entretien !

Je fis les cents pas en attendant que l’autre arrive, réfléchissant à l’endroit où je planterai mes lames avec délice.

Je me tendis d’un coup en sentant une présence derrière moi. Je souris. Enfin on allait passer aux choses sérieuses. Mais mon sourire se figea quand ma brûlure apparut encore plus imposante qu’avant. Je me retournai, cachant du mieux que je pus ma douleur à ce type, avec mon plus beau sourire :

_Ce n’est pas trop tôt, je commençai sérieusement à…

Mes mots se bloquèrent dans ma gorge lorsque je vis son visage. J’étais paralysée par la surprise, ses traits étaient magnifiques et ses yeux verts qui brillaient légèrement dans la pénombre exprimaient une émotion que je n’avais jamais connue avant.  Son visage était impassible, mais ses yeux parlaient pour lui. Il était en plein désarroi.

J’ignorai quelle en était la raison, mais une chose était sûre je devais en finir le plus tôt possible pour rentrer le plus tôt possible. Et ce, malgré l’étrange sensation de volupté qu’il faisait naître en moi…

Je dis alors d’une voix froide :

_Tu es donc ce fameux Matt, Matt Loyd. Inutile de te dire que je ne suis pas enchanté.

Il ne répondit pas, se contentant de me fixer. Alors je continuai :

_Tu es donc la cause de ma perte de mémoire, je vais t’en faire baver !

Il prit la parole pour la première fois, d’une voix qui me fit frémir… de plaisir ? Non…

_Tu es bien sûre que ce soit moi ? Tu n’as pas vraiment réfléchi à ce que je vois. Comme tu as perdu la mémoire, tu ne penses pas que celui qui t’a recueilli pourrait t’avoir raconté des mensonges sur ce qu’il s’est réellement passé ?

Il me désarçonnait. Complètement. De par ce qu’il racontait, qui ma foi tenait la route, et par sa présence. Je décidai donc de l’attaquer :

_Et pourquoi ce ne serait pas toi qui serait en train de me raconter des mensonges ?

Il sourit, presque tristement :

_Je pense que tu n’aurais même pas à te poser la question. Si tu m’aimais vraiment, tu saurais déjà à qui tu appartiens.

Mais qu’est-ce qu’il racontait ? Je n’appartiens à personne d’autre qu’à mon homme.

_Je ne t’appartiens pas, j’appartiens à Lui !

_Tu ne connais même pas son nom, à ce que je vois, cela en dit long sur ce que tu raconte !

Je rêve ou il se moquait de moi ?! Je ne réfléchis plus longtemps, je me jetai sur lui à une vitesse surprenante. Seulement ce que je n’avais pas prévu, c’est le contact de son corps contre le mien qui me déstabilisa car il me procura une intense vague de plaisir qui se répercuta sur ma marque. Elle m’élança, mais je n’eus pas mal je ressentis en vérité un véritable bien-être. Matt profita de mon moment de faiblesse pour me propulser à l’autre bout de l’entrepôt avec une force indescriptible. Je me cognai violemment la tête contre le mur qui se fissura avec le choc. J’avalai le sang dans ma bouche et me remis debout immédiatement, lui refaisant face. Ma colère s’échappait par tous les pores, je frémissais de haine. Je me mis en position d’attaque. J’observai mon adversaire : il avait une sale tête, ses yeux exprimaient la rage, mais aussi un sentiment qui m’échappait totalement… l’amour ?

Je secouai la tête pour enlever cette idée qui était très improbable. Je brandis mes lames en geste d’attaque. Il me fixait, ne voulant pas bouger. Je suis même sûre de l’avoir vu passer discrètement sa main sur sa poitrine. Serait-ce possible ? Non, je devais me tromper.

Alors je profitai de ce moment pour me jeter sur lui à nouveau. Prit par surprise, Matt ne put esquiver et nous tombâmes tous les deux brutalement sur le sol. Je ne perdis pas de temps et je me mis à le frapper de toutes mes forces, malheureusement pour moi, il réussissait à tous les éviter. Voyant que cela ne servait à rien, je me levai d’un bond gracieux qui me fit atterrir à quelques mètres de lui. Il se releva prestement en m’observant. J’en fis de même, je regardai son visage qui appelait à la caresse et sa mâchoire carré…

Je suis alors prise par surprise, lorsqu’il me donna un coup de pieds, qui je pus voir fugacement, l’ébranla lui-même ; j’atterris encore une fois à l’autre bout de l’entrepôt, agrandissant la fissure de tout à l’heure. Je me relevai le long du mur, m’appuyant dessus. Je me sentis faible tout à coup, je n’avais jamais ressentis cela. Je le vis vaguement courir vers moi. Haletant, il plaça ses mains autour de ma tête. Je sentis mon cœur s’arrêter.

_Tu ne voudrais pas abandonner la mission ? Tu t’es assez vengée je pense, me dit-il, ses yeux montraient de l’espoir.

Mais de l’espoir pour quoi ? Je ne le laisserai certainement pas, il va mourir et de mes propres mains.

_Je n’abandonne… jamais une mission…, dis-je la voix entrecoupée par la rage.

Je lui enfonçai ensuite un coup de poing dans le ventre. Mon coup était tellement puissant, alimenté par la frustration et la colère, que je le propulsai directement contre un mur qui se brisa en deux. D’où me venait cette force ? Aucune idée, mais autant en profiter !

Je lui lançai un de mes petits couteaux, qu’il réussit à esquiver rapidement. Le couteau se planta juste à côté de lui. Et merde !

J’eu tout juste le temps de le voir riposter en m’envoyant une sorte de disque ninja, je l’évitai. Où est-ce qu’il avait eu cela ?!

Matt s’avança tout en disant d’une voix calme qui trahissait un peu son état de tension :

_Cassie, tu devrais te calmer…

De quel droit osait-il ? Bizarrement sa voix me faisait de l’effet.

_Non je ne veux pas ! Tu es le seul obstacle qui m’empêche encore de me marier !

Son visage se transforma alors en une rage noire dont je n’en avais encore jamais vu. Pour la première fois de ma vie, j’eus vraiment peur de ce regard. Un regard de tueur. Ses mains tremblaient, il hurla me faisant frémir d’appréhension et de… délice… Mais que m’arrivait-il, bon sang ?

_TU vas te MARIER avec LUI ??

Je ne l’écoutai plus, mon corps ne répondait plus à mon esprit. Je me jetai sur lui pour le plaquer violemment contre un mur, un choc qui bien sûr, déclencha une autre fissure. Il dit d’un ton ironique, ses yeux remplis de haine :

_Oh mais c’est que Mademoiselle commence à avoir peur ! Tu as peur que je puisse te tuer et…

Et là sans que je ne le décide, ma main s’aplatit brutalement contre sa nuque, j’attirai son visage contre le mien et je plaquai mes lèvres sur les siennes furieusement, le faisant taire. Il grogna de plaisir faisant déclencher des frissons voluptueux le long de ma colonne vertébral.

Mon corps agissait indépendamment de ma volonté. C’était comme si son contact m’avait manqué, et je m’y abandonné de façon enivrante.

 

(Attention, passage sensible)

 

Mon corps suivit le sien lorsqu’il me retourna pour me plaquer durement contre le mur sans lâcher mes lèvres. Je gémis de plaisir, les sensations étaient presque trop fortes pour moi. Je jurerai avoir senti le mur trembler. Du désir. Voilà ce que j’éprouvai pour la première fois. L’envie qui tiraillait mes entrailles me brûlait de toute part, passant par la marque. J’haletai de douleur et de plaisir.

Perdant mon souffle, je le poussai brutalement en arrière. Ses yeux étaient d’un vert beaucoup plus foncé. Ils m’incendièrent le corps par leur intensité.

J’entendis un profond craquement. Je levai les yeux au plafond, et vis avec hébètement qu’il allait s’effondrer là où se trouvait Matt. Je ne réfléchis plus et le repoussai encore une fois contre le mur d’en face rudement. Oubliant déjà ce qu’il venait de se passer, je repris ses lèvres pour l’embrasser ardemment. Je ne réfléchissais plus. Seuls ses lèvres, ses mains qui caressaient mes hanches, et son corps pressé contre le mien comptaient. Aucun mot n’était échangé. Je sentis vaguement ses mains remonter le long de mon ventre pour venir ouvrir ma combinaison. Il abaissa doucement la fermeture, mettant à nue ma poitrine. Je fermai mes yeux pour sentir la douceur de sa caresse sur mes seins. C’était… agréable, je gémissais de délice. J’ouvris mes yeux pour le voir passer ses doigts sur ma marque qui ne cessait de me brûler. Son regard exprimait toute l’admiration que je lui inspirais. Il déposa un léger baiser sur mon étoile, comme s’il voulait soulager la douleur, puis il reprit sa caresse sur mes seins avec sa bouche. Sa main caressait avec ravissement la peau nue de mon ventre me faisant frissonner.

Je n’avais aucune idée de ce qu’il m’arrivait, mais tout ce que je savais c’était que je n’avais pas la moindre envie de m’arrêter.

Il me retourna férocement pour m’appuyer contre le mur. Il passa sa langue le long de mon cou, me goûtant avec contentement. Je rejetai violemment ma tête contre le mur sous le plaisir. Mes yeux se révulsèrent quelque peu sous la douleur encourue par mon geste. Je sentis une fissure se former derrière ma tête, mais je ne m’en formalisais pas. Je me cambrai contre lui, le caressant par la même occasion. Il gémit d’une façon désarmante.

D’un coup, j’enroulai mes jambes autour de son bassin. Seulement, je le fis si rapidement, que par la surprise, nous perdîmes l’équilibre et nous nous écrasâmes contre le sol. Le choc fut tellement fort, que nous passâmes à travers, où nous finissions au sous-sol. Nous n’y prêtèrent même plus attention, l’entrepôt était pratiquement en train de s’effondrer sur nous, mais ce n’est pas ce qu’il m’intéressa.

 

(Fin du passage)

 

En enlevant sa combinaison, je pus voir étonnée, que Matt portait exactement la même marque que la mienne. Je lui fis un regard interrogateur, mais il n’y répondit pas, préférant reprendre mes lèvres dans un baiser fiévreux et impatient, me faisant oublier toute pensée logique.

Seul Matt et ses caresses me firent atteindre un plaisir que je ne pensai même pas atteindre un jour. Je ne pensai même pas que l’on pouvait l’atteindre. Mais ce qui m’importa un bien-être incommensurable, ce fut nos deux corps nus, l’un contre l’autre, nos jambes et nos bras emmêlés, ma tête reposant sur son épaule tandis qu’il caressait mes cheveux. Epuisée, je sentis à peine son baiser sur mon front, et je m’endormis d’un sommeil profond, le sourire aux lèvres. Avec l’étrange image, de nos deux marques qui brillaient d’un merveilleux éclat, lorsque nous nous étions unis.

Publié dans Headhunter : Chapitres

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L
Ca finit comme ça, ou il y a une suite? Vont-ils chercher l'homme à la sale gueule (si je peux me permettre de l'appeler ainsi?), Cassie va-t-elle retrouver la mémoire?<br /> Enfin, je suis un peu sur ma faim...encore MarieJ!
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M
<br /> <br /> Alors, il y a bien une suite ne t'inquiètes pas !<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas publier depuis plus d'un an, car j'ai du m'occuper de mes études, et je ne m'étais donc pas occupée du roman, d'ailleurs je m'excuse de ne pas avoir écrit un petit message, mais je<br /> n'y ai vraiment pas pensé ! C'était vraiment hors de mes pensées :s<br /> <br /> <br /> En revanche, comme tu le vois, je commence à revenir et je commence à peine à réfléchir à mon p'tit plan pour le prochain chapitre ;)<br /> <br /> <br /> C'est une histoire encore qui est loin d'être fini !<br /> <br /> <br /> Je te remercie d'avoir écrit ce commentaire, je vois qu'il y a toujours des personnes qui attendent impatiemment, et ça fait rassure.<br /> <br /> <br /> Je te dis à bientôt pour le prochain chapitre ! (Je ne saurais pas donner une date encore ^^)<br /> <br /> <br /> <br />
L
Bon, donc Matt a l'air d'avoir réussi son pari...Mais la transition de la demoiselle se fait peut-être un peu vite, elle fait bien vite confiance à son "ennemi", à moins qu'il ne soit question<br /> d'une mémoire latente des corps ou autre...Bref je pense qu'il y a matière à dévelloper davantage ce qui se passe dans la tête de Cassie. A moins bien sure qu'elle n'en sache rien elle même!<br /> <br /> Et à un moment tu dis qu'elle marche silencieusement dans l'entrepot accompagnée du bruit de ses talons...enfin ce n'estt pas tout à fait ta phrase mais c'est l'idée et j'avoue que le silence et le<br /> bruit des talons ça me perturbe un peu! Pour le reste je suis ravie que tu es repris le cours du récit!
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M
<br /> <br /> Ah oui je viens de voir pour les talons et c'est vrai que je n'ai pas vraiment fait attention, en fait je voulais dire que ses talons ne faisaient aucun bruit lorsqu'elle marchait sur le sol<br /> durement. Je vais l'arranger , merci !<br /> <br /> <br /> Ensuite oui c'est vrai qu'elle lui fait peut être un peu trop vite confiance, mais c'est "normal" : en fait, j'ai voulu montrer que son corps marchait de lui-même, reconnaissant sa "moitié". On<br /> pourrait alors penser que le liquide injecté par son homme n'a agit que sur son esprit et non sur son corps. Son esprit est ailleurs, et donc elle ne comprend pas ce qu'il se passe, leur<br /> attraction étant trop forte.<br /> <br /> <br /> Je ne sais pas si j'ai été clair mais sinon, tu peux toujours me dire s'il faut que je l'arrange autrement. Je ne sais pas comment je pourrai développer les pensées de Cassie, alors qu'elles sont<br /> complètement brouillées... je vais voir si je trouve quelque chose, mais je crois avoir mis qu'elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait ! :)<br /> <br /> <br /> En tout cas merci et à bientôt !<br /> <br /> <br /> <br />
O
Contrairement à ce que tu m'avais dit, j'adore la fin ma poule !! Et tout le chapitre d'ailleurs, c'est vraiment hyper bien écrit ! C'est génial quoi (comme d'hab :D). En plus j'avais raison pour<br /> les marques :P<br /> Bisous
Répondre
M
<br /> <br /> Oui mais j'ai eu du mal à l'écrire ! :) Merci cela me rassure alors ! Et oui tu avais raison pour les marques mais tu avais tord pour le reste ! ^^<br /> <br /> <br /> Bisous !<br /> <br /> <br /> <br />